En 2012 sortait Forza Horizon 1. Première opus d'un Forza version plus "arcade" que les Motorsport, la version avait été jugé sans plus par la communauté (voir ici : [Critique]-Forza horizon ) . 2 ans plus tard , Microsoft studio, Playground et Turn10 remettent le couvert avec Forza Horizon 2.Cette version est elle meilleure que la précédente ? Cette critique vous le dira...
Cap sur L’Europe ! !
Fini le Colorado et ses routes que l'on explorait en 3 jours , désormais le festival Forza Horizon se délocalise en Europe. Il s'agit toujours d'un "road trip" ponctué de championnats de courses de diverses catégories (classique US, rétro, année 80, super cars, out road,...) et de de rave parties.
Cette fois ci vous n'essaierez pas de détrôner des champions ayant autant de charisme qu'un petit suisse ( et auquel personne ne croyait dans le premier opus) , sur ce jeu vous débutez comme "caddie", en gros un des pilotes vous demande de convoyer sa Lamborghini du port où débarque tous les concurrents jusqu'au site du premier festival (qui est cette fois itinérant). Pour vous récompenser de votre excellent travail, celui ci vous propose de participer au festival et vous offre 1 voiture . A vous ensuite de faire vos preuves !
Bref tout comme le 1, le scénario ne casse pas des briques mais ce n'est pas ce qu'on demande à un jeu de bagnoles , n'est ce pas ?
VITESSE ET PUISSANCE !
Tout comme le 1er opus vous participerez donc à divers championnats (168 au total) et à diverses épreuves (700) , toutes ces courses sont réparties dans le sud de l'Europe (Italie , Cote d'Azur, Espagne !) . On retrouve également les radars et les trésors de grange à découvrir. Rien de neuf allez vous me dire ? Si bien sûr, puisque une nouvelle activité débarque ":les défis collector".: Afin de récupérer moult crédits et moult point d'XP, des défis sont cachés dans la map, vous pourrez par exemple piloter la mythique Ferrari 250 GTO de 1962 au son des 4 saisons de Vivaldi en la conduisant , dans un temps limité à un point de livraison.
La sensation de conduite dans le jeu fait egalement moins arcade que sous le premier Opus, on retrouve en effet les sensation d'un Motorsport tout en étant dans un monde libre. Un bon point pour Turn 10.
Dernier points, vous ne serez plus cantonné aux routes fermées de chaque coté par des barrières, désormais il est possible de passer à travers champs !
La technologie Drivatar et l'arrivée des réglages emmènent un plus au jeu
Autre nouveauté, uniquement disponible avec la Xbox one: le Drivatar ! Comme sous Forza Motorsport 5, cette technologie enregistre votre façon de conduire ainsi que celle de vos amis (et d'autres pilotes en ligne) l'IA l'analyse puis s'adapte alors automatiquement à celle ci...En gros même en solo vous aurez l'impression de conduire au coté de vraies personnes, ce qui peut donner des courses assez épiques.
L'arrivée des réglages (qui manquaient cruellement aux puristes dans le 1er opus) ainsi que l'arrivée de la météo rajoute un plus au jeu et met du piquant à la conduite beaucoup moins arcade de ce 2éme chapitre.
Un graphisme aux petit oignons mais qui souffre de quelques imperfections!
Niveau graphisme le jeu souffre hélas de clipping, même sur Xbox one, à part ça rien à redire. Le jeu s'inspire de localités réelles situées entre l'Italie du Nord et Nice. Sans les reproduire fidèlement certes, mais en tout cas cet environnement est bien plus accueillant, plus varié et surtout plus joli que dans le Colorado représenté à la va vite dans le 1er . La météo fidèlement reproduite rajoute egalement un plus à la version One.
Niveau bande son les nombreuses radios du jeu sont juste géniales.
Un jeu long comme une journée sans pain et un multi efficace
Avec 168 championnats et 700 épreuves, il faudrait (chiffre Microsoft) environ une trentaines d'heures pour boucler le jeu (en rushant) , ce qui est bien plus que le 1er que l'on pouvait finir en même pas 2 jours ! Rajoutons à ceci les road trip et les défis en ligne on peut facilement , je pense, atteindre les 50 h. Ce qui n'est pas négligeable à mes yeux.
Comme promis, le multijoueur est mieux intégré au solo qu'auparavant. En fait, le jeu vous propulse en ligne sur demande, avec un discret chargement et sans vous téléporter à un nouvel endroit. Vous restez là où vous étiez en solo sauf que les Drivatars ont cédé leur place aux vrais joueurs entre temps et les activités proposées sont nombreuses (courses classiques, roi, infecté,,...) .
Un aperçu en vidéo
NOTE FINALE: 17/20: BON JEU
- Le clipping
- Les villes un peu petites
- un peu de "popping" dans certaines courses
- La politique de DLC agressive toujours presente dans cet opus
- Un monde ouvert plus vaste et varié.
- Graphiquement superbe.
- La bande son
- L'arrivée des Drivatars (sur Xbox one uniquement)
- Le mode multi super bien foutu.
- Le cycle jour/nuit et la météo.
- Le contenu
- Le retour des réglages