Super Meat Boy est un jeu de plate-formes développé par la Team Meat et disponible depuis le 20 octobre 2010. Le jeu était déjà sorti en version flash en 2008, mais se révéla sans grand intérêt. Le héros, Meat Boy, fait son retour sur le Xbox Live Arcade pour 1200 Ms Pts (après avoir débuté à 800). Le jeu est-il bien meilleur que son prédédant essai ?
C'est l'histoire d'un mec...
Où plutôt d'un steak. Meat Boy est un mocreau de viande vivant heureux et, est amoureux de Bandage girl. Malheureusement, le maléfique Dr. Foetus n'aime pas Meat Boy et enlève sa copine. Scénario digne d'Hollywood me diriez-vous ! Notre héros se retrouve alors à la recherche de sa dulcinée à travers des environnements riches et variés. Votre périple se fera au travers de forêts, glaciers, flammes de l'enfer et ville en ruine. C'est plus de 300 niveaux (dont des stages bonus) qui s'ouvrent à vous, et qui n'attendent qu'une chose : vous faire trépasser. Au travers des niveaux, vous aurez la possibilité de récoltez des pansements, ceux-ci vous permettront de débloquez des nouveaux personnages possédant leurs propres caractéristiques : se stabiliser en plein vol ou coller aux murs. Aussi, chaque chapitre débute par une vidéo d'introduction dont les cinématiques et les musiques présentent vous rappelerons quelques jeux ayant connus leurs heures de gloire dans les années 80/90, tels que Castelvania, Street Fighter II ou Pokémon.
…dans un jeu old-school
Cinq chapitres de vingt niveaux, vous dis-je, avec à la fin des chapitres un combat contre des boss. Un combat ? Non, plus un mode survie. Il vous suffira soit de rester en vie en évitant les attaques, soit de traverser le plus rapidement possible un niveau. Dans tout les chapitres, vous trouverez des “ WarpZones ”, univers en 8-bits où la difficulté est encore plus corsée que sur le jeu de base. Vous y trouverez une petite référence à chaque fin de ces zones à Super MarioLand, et la phrase : « Bandage girl est dans une autre zone de distorsion ».
L'univers graphique est agréable à regarder, cela n'est pas une révolution, mais le côté cartoon fait son effet, de plus, les musiques sont en parfaite harmonie avec l'ambiance des stages. L'humour, lui, est vraiment présent de part les références vidéo-ludiques lors des cinématiques et des effets sonores, notamment les morts de Meat Boy avec un petit : « Splach ! ».
Je ne vous ai pas encore parler du maniement de notre morceau de viande. Rien de plus simple, une touche pour sauter (A) et une touche pour accélérer (RT) suffisent pour se déplacer dans le jeu (bien sur, le stick analogique gauche pour bouger). Le jeu utilise aussi une sorte de Time Attack. Si vous terminez un niveau sous le temps indiqué, vous gagnerez un “ grade A+ ”, pas pour votre fierté mais pour un nouveau challenge que je détaillerais plus tard.
Plus c'est dur, plus c'est bon !
Tout ceci paraît bien simple, non ? Détrompez-vous ! Le jeu est un concentré de sadisme et de fourberies en tout genre. Les premiers niveaux sont d’une facilité déconcertante, mais dès le deuxième chapitre, la galère arrive. La sueur prendra place sur votre front, vos mains seront moites et après avoir tenté et retenté une trentaine de fois un niveau en transformant Meat Boy en véritable steak Haché, vous pourrez oser réussir. En arrivant à la fin du niveau, vous aurez envie de lever les bras et de faire tel un footballeur célébrant un but, le tour de votre salon mais, malheureusement, les difficultés reviennent très rapidement dès le niveau suivant…
Je ne vous ai pas parler du grade A+, celui-ci permet de débloquer le niveau fini en version Hardcore, appelé le monde noir. Ici, les développeurs se sont déchaînés pour vous faire baver. Un niveau ou il suffisait d’avancer tout droit est maintenant rempli d’ennemis et des scies vous compliquant la tâche. Vous l’aurez compris, finir le jeu à 100% (monde normal et monde noir) est très compliqué. Si vous y parvenez, je me verrais obligé de vous faire des offrandes tout les jours.