
Alors que la FTC a dit non au rachat d'Activison Blizzard par Microsoft, le constructeur répond à la comission, notamment sur l'argument du "mensonge" concernant l'exclusivité des jeux Bethesda.
Microsoft rappele en effet à la comision que leur argument est mensonger puisque seulement 3 titres originaux Bethesda (Starfield, Redfall zet elder Scroll VI) seront exclusifs à la Xbox (ndlr : et seront disponibles aussi sur PC) le reste restant multiplateforme conformement au contrats en cours.
Puis attaque la FTC sur le 2eme article de la constitution en rapellant ceci :
Ces procédures sont invalides parce que la structure de la Commission en tant qu'agence indépendante qui exerce un pouvoir exécutif important, et les contraintes associées à la révocation des commissaires et des autres fonctionnaires de la Commission, violent l'article II de la Constitution des États-Unis et la séparation des pouvoirs.
Le fait que la FTC ne tienne pas compte de ces avantages pour les consommateurs et qu'elle se concentre sur les préjudices supposés pour les concurrents de Xbox aux poches profondes trahit une déconnexion fondamentale entre les théories de la FTC et l'objectif sous-jacent des lois antitrust, qui est de protéger la concurrence, et non les concurrents.
La FTC demande à cette Cour de protéger les plus grandes sociétés de jeux vidéo du monde contre la concurrence de la Xbox, et de renverser ainsi la loi antitrust.
Aveuglée par un scepticisme idéologique à l'égard des accords technologiques de grande valeur et par les plaintes des concurrents, la FTC a non seulement perdu de vue les réalités de l'industrie du jeu extrêmement concurrentielle, mais aussi les principes directeurs des lois antitrust de notre pays.
Même si nous sommes confiants dans notre dossier, nous restons déterminés à trouver des solutions créatives avec les régulateurs afin de protéger la concurrence, les consommateurs et les travailleurs du secteur technologique
C'est donc un rapport de 37 pages argumentées, chiffrées et trés documentées que Brad Smith, vice PDG de Microsoft, a remis à la FTC afin de leur prouver qu'elle a tort sur toute la ligne.
Une chose est sure, c'est que la firme de Redmond n'a pas apréciée l'argument avancé et ne va pas en rester là.