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Test de Halo 4

Le 04/11/2012 à 16:40, article écrit par Gammaliel (XboxPassion).

Nombreux sont les fans à attendre fébrilement ce fatidique 6 Novembre. Car si Halo Reach avait marqué la fin de l'ère Bungie, Halo 4 marquera le début de l'ère 343 Industries, studio qui aura la lourde (et stressante) tache d'imposer une nouvelle trilogie après 10 ans de Halo "Bungiesque". Alors, un Spartan ne meurt-t'il vraiment jamais ?

Un Nouvel Espoir

                                                

Dès l'écran d'accueil, première surprise, point de thème de Halo, et finalement ce n'est pas pour nous déplaire. comme à son habitude le menu se veut très sobre avec seulement 4 options que sont Campagne, Infinity, Halo Waypoint et le marché Xbox Live. Nul besoin d'explications sur les deux derniers, mais le mode Infinity, lui, demande quelques précisions.

Sous cette appellation (Désignant également un vaisseau de la flotte terrestre) se cache tout ce qui concerne le multijoueurs : Forge, Cinéma, Matchmaking et le tout nouveau Spartan Ops. Et si les modes multi restent relativement classique malgré quelques infimes variantes comme le mode Dominon, un Roi de la Colline avec possibilité de booster la base capturée pour la rendre plus difficile à reconquérir, ou encore quelques "Perks" à la croisée de Reach et de Call of Duty qui vous permettra d'avoir un bouclier qui se recharge plus vite ou de courir plus longtemps etc, c'est réellement le mode Spartan Ops qui est une bonne surprise. S'inspirant du mode Coop de Portal 2 (Excellentd'ailleurs), celui-ci propose une vraie campagne jouable à 4 et complémentaire à la campagne solo. Rien n'est oublié, cinématiques, narration, vrai scénario, le tout construit comme une série TV. Car Spartan Ops se découpe en plusieurs saisons contenant chacune 5 épisodes, épisodes qui seront disponible chaque semaine via le Xbox Live (comptez donc un mois pour une saison complète) la première saison étant gratuite mais les suivantes, payantes.

Tout ceci ne fait que confirmer la facilité avec laquelle Halo propose encore et toujours un contenu complet et intéressant du coté multijoueurs même si une tendance à suivre la mode des gros FPS multijoueurs se fait sentir. Malgré ça, Infinity reste un bon point qui rassurera bon nombre de joueurs sur la capacité de 343 Industries à faire aussi bien que les créateurs de la série. Mais qu'en est-t'il de la campagne... ?


Vers L'infini...

                                             

Si il est facile de reprendre les rouages qui ont fait la renommée du multi de Halo, en faire de même pour la campagne n'est pas aussi évident. Entre faire du copier-coller ou imposer sont style, la décision est cornélienne et les risques bien présent. Tant au niveau de l'accueil des fans de la séries qu'au niveau de la pérennité de cette nouvelle trilogie. Quoi qu'il en soit, la transition se veut indécelable car Halo 4 reprend exactement là ou le 3 s'est arrêté...Enfin, à quelques années près.

C'est donc 4 ans plus tard (Presque en temps réel, Halo 3 étant sortie en Septembre 2007) et toujours à la dérive (je n'en dirais pas plus pour les quelques hérétiques n'ayant pas fini Halo 3) que nous retrouvons le Major et sa schtroumpfette numérique, Cortana, qui au passage a subit un léger re-stylage la rendant beaucoup plus...Humm...Sympathique, et ce n'est pas les actionnaires de Kleenex qui me diront le contraire. Blague à part son design la rend moins "froide", presque plus humaine, ce qui s'inscrit parfaitement dans le choix scénaristique de ce quatrième épisode, mais nous y reviendrons. 117 succombe lui aussi à la mode du re-stylage avec une armure moins imposante lui permettant sûrement une plus grande liberté de mouvement. Mais tout ceci n'évitera pas à notre duo cosmique de s'échouer sur une "planète" lors d'une mission d'introduction qui tranche avec les habitudes de la série. Fini d'être spectateur, nous somme désormais bien dans la peau de John et ce grâce à l'apparition du casque sur les bords de l'écran et plus seulement de l'affichage. Nous disposons aussi de bras, de mains, de jambes et de pieds, et même si c'est une habitude dans la série, ce genre de détail se fait encore bien trop rare sur cette génération (qui ne dispose d'aucune excuse à ce sujet) et renforce grandement l'immersion. Immersion encore avec la mise en scène comportant de timides QTE vous demandant par exemple de tapoter X pour ouvrir des portes, ou encore vous faisant jouer des séquence jusqu'alors seulement narrée en cinématiques et disposant de mouvements de caméra très réaliste. Fini la caméra flottante, vous transpirez avec notre héros, et on se laisse prendre au jeu. Le soucis du détails passe également par les environnements avec éclats d'étincelles, fumée, feu, particules en tout genre. Jamais un Halo n'aura eu autant le soucis du détail, tant visuel que sonore. Les multiples bruits d'ambiance vous entourent et les lumières viennent se fracasser sur votre visière dans de magnifique effets de réfléctions. Techniquement, c'est le plus beau Halo à ce jour, mais artistiquement également.

Et cette "planète" est un prétexte à nous faire traverser des extérieurs magnifiques et envoûtants pour mieux nous enfermer dans des structures totalement titanesques d'une beauté froide et futuriste. Les décors s'enchaînent sans lassitude, et puis comment se lasser avec une trame comme celle-là ? Perdu en terre inconnue les questions se posent, et les premières révélations tombent des la première heure. Quel est ce fameux "mal antique" ? Est-ce bien celui que l'on crois ? Que l'on pense connaitre ? En dire plus serait dangereux pour votre plaisir de jeu, mais l'envie d'avancer encore et encore se fait présente tout au long de l'histoire malgré quelques longueurs et ficelles assez redondantes dans la série ("Oh non ! Un bouclier ! Oh et deux générateurs...Hum...J'ai une idée !") et la relation entre Cortana et Master Chief ne s'est jamais fait aussi insistante...Et tortueuse. Car c'est bien là que se situe une bonne partie de l'intérêt de ce Halo 4 : Connaitre Cortana. Celle qui a toujours été laissée au rang de simple I.A d'assistance. Et à travers ça, connaitre également un peu plus notre Spartan préféré. Cette trame est si présente et tellement entremêlée en permanence avec le "3615 quidonc?" de cette planète qu'au final on ne sait plus la quelle sert de fond à l'autre. Et ce n'est pas pour nous déplaire car, appâté par le besoin de savoir, l'aventure se boucle finalement assez vite (comptez 7h en normal) malgré une difficulté un poil élevé pour les modes censé être jouable par tous. Alors le Halo ultime ?

 ...Et au Delà

                                                    


Bien évidemment, il est presque impossible de surpasser les deux premiers épisodes de la séries, donc non ce n'est pas le meilleur Halo. Les environnement ouvert se font beaucoup plus rare et pas si ouvert que ça, le design des nouvelles armes est juste magnifique (tout comme leur propriétaires...Mais chut) mais ne sont que des version "spéciale" des armes humaines, et quelques passages semblent superflu et cassent un tantinet la dynamique de l'aventure. Malgré ça Halo 4 surpasse Halo 3 et Halo Reach presque facilement (Quoi ODST ? Connais pas!). On peut aussi parler des cinématiques à tomber par terre, des nouvelles musiques discrètes mais non moins sublimes, et d'encore plein de choses. Alors, certes, certains détracteurs trouveront l'histoire autour de Cortana assez pitoyable, d'autre s'arrêteront sur le nouveau bruit du Hog, qui pourtant fait ENFIN un vrai bruit digne de sa carrure, etc etc. Mais tout ceci n'enlève rien au tour de force de 343 Industries d'avoir relevé le défi avec brio. Et c'est justement ça qui lui permet d'atteindre cette note (Malgré la sévérité légendaire de votre serviteur) que certains trouveront éxagéré, mais c'était un challenge énorme pour ce petit studio que de passer après Bungie, et encore plus de réussir, et rien que pour ça, il mérite cette note, et eux, le respect.



     18/20
À prendre les yeux fermés
343 Industries fait d'une pierre deux coups en reprenant le flambeau avec brio et en imposant le début de sa trilogie avec un premier épisode alléchant. Ce n'est pas le jeu du siècle ni le meilleur Halo, mais reprenant une partie de ce qui a fait le succès de la série tout en dépoussièrent subtilement ses habitudes, Halo 4 se dévore comme un bon manga : On a adoré, c'était court, vivement le prochain. Dès son premier jour d'école, l'élève a dépassé le maître.

Nous oublierons :
  • Quelques grosses ficelles vu et revu
  • Les inspirations du coté de Mass Effect
  • Le temps d'attente avant Halo 5
Nous retiendrons :
  • La beauté tant technique qu'artistique
  • L'immersion, enfin !
  • La vraie narration, enfin !

Continuer dans l'univers de Halo 4

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Commentaires

C'est la globalité, pas bêtement le jeu comme beaucoup d'autre testeur dans d'autre sphère  ;)
Le passif de la série, les attentes, ceux qui sont au commandes, l'état actuel des jeux sur 360. Bref, une globalité qui, pour marqué le coup et bien faire comprendre, méritait un 18.

Le même Halo par Bungie n'aurait pas été jugé pareil  ;)

Posté le Le 04 Novembre 2012 à 21:33 par Gammaliel

Hum d'accord, je cerne mieux le tout du pourquoi ;D

Posté le Le 04 Novembre 2012 à 21:35 par Ixost

La vidéo sera plus appropriée je pense  ;D

Posté le Le 04 Novembre 2012 à 21:38 par Gammaliel

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