Avant le rachat d'Activision par Microsoft, le studio faisait face à un scandale d'harcelement. Une affaire que le rachat n'a absolument pas effacé puisque la firme de Redmond veut surveiller de pres comment le studio va gerer cette affaire.
Le harcelement ne fait absolument pas parti des valeurs de Microsoft, qui avait déja condamné les pratiques d'Activision avant le rachat et Brad Smith, président du groupe Microsoft, compte bien inculquer celles ci à son nouveau studio.
Je pense que s'il y a une chose que nous avons apprise en abordant des questions comme le harcèlement sexuel ou presque toute question de culture pour les gens, c'est que cela nécessite vraiment une combinaison d'engagement et d'humilité.
Il faut s'engager à améliorer les choses. Vous savez, nous attendons aujourd'hui de l'équipe dirigeante d'Activision Blizzard qu'elle fasse de la culture et de la sécurité sur le lieu de travail une priorité absolue chaque jour, jusqu'au jour où cet accord sera conclu. Ensuite, nous prendrons la relève et nous devrons prendre le même engagement.
Mais je pense aussi que l'humilité compte. Le jour où vous pensez en avoir fini, le jour où vous pensez pouvoir crier victoire, c'est probablement le jour où vous sacrifiez les valeurs mêmes que vous espérez promouvoir. Nous abordons donc toujours cette question en reconnaissant que nous avons suivi un chemin. Nous avons évolué, nous espérons que c'est un chemin positif. Il ne s'agit donc pas d'un problème propre à Activision Blizzard, mais à tous les secteurs de Microsoft. C'est une partie de l'ensemble du secteur technologique. C'est une partie de chaque entreprise dans l'ensemble de l'économie."
Si le départ de Bobby Kotick, très critiqué dans la gestion de cette crise, n'est qu'une question de temps, Microsoft doit désormais mettre en place une équipe qui sera à même d'ameliorer la politique de gestion d'Activision.
