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Ubisoft : non nous ne céderons pas aux caprices de vivendi !

Le 31/10/2015 à 08:30, article écrit par Apophistm.

Après l'annonce de l'entrée de Vivendi dans le capital d'Ubisoft (voir ici :Vivendi rachète 6,6 % d'Ubisoft et 6,2 % de Gameloft ) , les joueur se sont plutôt inqiété de l'avenir de l'entreprise franco canadienne et de son independance face à un des  plus grand groupe de média au monde, plutôt réputé pour faire passer le  profit avant la qualité.

Yves Guillemot, PDG du groupe Ubisoft,  ce matin réagit et annonce tout simplement "ne pas avoir besoin des milliard de vivendi".

Dans un entretien avec  Les Echos, Guillemot n'y va pas par 4 chemins et déclare la guerre au nouvel investisseur de son groupe :

Nous avons le sentiment d’avoir vécu une agression. J’ai reçu un appel de Vincent Bolloré deux heures avant l’annonce de son entrée dans le capital d’Ubisoft. Il ne m’en a même pas parlé ! Cela a duré cinq minutes, il m’a juste conseillé de rencontrer Arnaud de Puyfontaine (ndlr:  président du directoire de Vivendi)  pour parler des synergies possibles avec Ubisoft. J’ai dit "pourquoi pas", je ne refuse jamais le dialogue, et nous avions convenu d’échanger le soir même. Entretemps, nous avons reçu un mail de Vivendi nous indiquant qu’ils étaient montés à 6 % dans notre capital. 7 jours plus tard ils etaient à 10 % de notre capital et là ils continuent a nous racheter des parts ! C'est un veritable old up !

Yves guillemont rajoute ensuite qu'ils a immediatement contacté les autres investisseurs pour les alerter de cette OPA sauvage, et de racheter le maximum de part pour faire barrage à Vivendi. Car Oui guillemot le cri haut et fort : Ubisoft veut rester independant !

Avant tout, nous devons rester concentrés sur notre activité, c’est ce qui nous a permis d’être numéro 3 mondial dans notre secteur. Nous avons toujours agi dans l’intérêt de tous nos actionnaires, nous continuerons à le faire. Nous allons étudier toutes les options possibles, y compris auprès de nouveaux partenaires. Cela pourrait par exemple être des acteurs qui créent des plateformes et qui ont besoin de contenus.

L’indépendance est la clé de notre modèle pour assurer la réactivité et la liberté de ton, fortement créatrices de valeur pour Ubisoft, ses joueurs et ses actionnaires. Par ailleurs,  Vivendi a aujourd’hui un conflit d’intérêt avec Ubisoft, car il détient 6 % du capital d’un concurrent, Activision-Blizzard. D’ailleurs, j’observe que quand Vivendi a vendu la majeure partie de sa participation dans cette société, son patron Bobby Kotick a reconnu que Vivendi l’avait empêché d’être réactif et agile.

Bref vous aurez compris c'est une veritable guerre que Guillemot vient de lancer envers Vincent Bolloré  qui semble bel et bien interessé par le trésor de guerre d'Ubisoft. Sauf qu'ici le trésor semble bien plus défendu que celui d'Activision Blizzard...

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