Dès les premiers screens et trailers, BRINK avait marqué les esprits par une esthétique osée et un univers bien original. Mais BRINK c'était surtout une promesse d'un nouveau type de jeu. Une sorte de fils spirituel entre Mirror's Edge et Team Fortress. Un pari osé relevé par Splash Damage, équipe connue pour les Enemy Territory, Quake et Wolfenstein. La cinématique d'intro, en synthèse mais simulant une maquette à la perfection, vous explique rapidement le spitch du jeu : L'Arc, un lieu flottant construit comme étant le futur de la durabilité et de l'écologie, est parti en cacahuète. énormément de personnes se sont réfugiées sur l'Arc suite à la montée des eaux, créant une surpopulation et ensuite un chaos. Le lieu plein de promesses s'est transformé en bidonville géant ou le bas de l'échelle sociale a été laissé à la dérive par les dirigeants. L'Arc a été cloisonné, des milices se sont créées, les rebelles ont pris le contrôle de ce qu'il reste des rues et les problèmes se résolvent à coup de fusillade. Pour contenir le tout, une force armée appelé Sécurité a été mis en place. Alors, quel camps choisirez vous ?
Personnalisation à tous les étages

Une fois dans le menu, 3 modes de jeu. Campagne, pour jouer les mission du scénario, seul ou à 8 vs 8. Jeu libre et défis. Un section pour modifier son perso ainsi que son arme est dispo. Les dossiers vous serviront à écouter les journaux audio récupérés après chaque mission. La customisation de l'arme est aussi complète que celle du perso. Après avoir choisi une arme
parmi les 14 principales et les 12 secondaires, il vous sera possible de rajouter un silencieux, une bandoulière pour accélérer le changement d'arme ou encore un double chargeur pour diminuer le nombre de rechargement. Sur ce point, BRINK est une pure merveille et on s'éclate vraiment à modifier perso et arsenal. Mais quand est-il une fois la première mission lancée ?
Another BRINK in the wall

Le système de classe, au nombre de 4, bien pensé, vous oblige à choisir le bon rôle si vous voulez être actif ou passif lors de la mission. Allez vous prendre un ingénieur pour poser une bombe ou un soldat pour couvrir le poseur ? Allez vous prendre un médecin pour soigner vos coéquipiers ou prendrez-vous un opérateur pour vous déguisez et vous infiltrer dans les lignes ennemies ? Mais ne vous inquiétez pas, il est tout à fait possible de changer de classe en cours de mission. Chaque type possède des capacités qui lui sont propres. Le soldat peut augmenter le nombre de munitions, pour lui ou son équipe. L'ingénieur peut améliorer les équipements. Le médecin augmente la santé et les opérateurs peuvent signaler les mines cachées à toute son équipe. D'autres capacités sont déverrouillable au fil de l'XP engranger, et vous permettra par exemple d'avoir plus de grenades, ou des tourelles plus performantes.
Malheureusement, l'I.A de votre équipe ressemble plus à celle d'une poule sous acide que à des foudres de guerre. Ils posent des tourelles à des endroit totalement inutiles, ne vous aide pas, marche au lieu de courir, ne s'occupe pas (ou peu) de l'objectif. Une vraie catastrophe stratégique. tout irait bien si l'I.A adverse était du même ressort, mais que nenni. Ce sont des vrais stratèges. Ils sont toujours ensemble, s'entraident, se placent à des endroits stratégiques. La différence entre votre équipe et la leur est tellement énorme qu'en difficile vous aurez l'impression d'assister à une partie entre l'équipe Dora et l'équipe Terminator. Le fun laisse vite place à la crise de nerfs qui laisse elle même place à l'ennuie...Dommage.
Le moteur de Doom 3 ? Ou ça ?

Rajoutez à ça une durée de vie qui tient d'une après-midi en difficile ( et c'est pas les quelques défis bouclés en 1h30 qui changeront la donne) et vous obtiendrez un jeu totalement raté en solo mais potentiellement agréable pour peu d'avoir pas mal d'amis dessus.

14/20