Nouvel opus de la série « Forza Motorsport », le quatrième opus nous emmène à nouveau dans des courses folles et endiablées. Edité par Microsoft et développé par Turn 10, Forza Motorsport 4 est une exclusivité Xbox 360 qui est un jeu de course, orienté simulation. Apparue depuis 2005 et son premier épisode qui se déroulait déjà sur la Xbox première du nom, Forza est donc revenu en ce 14 Octobre 2011, avec un PEGI de 3ans et plus.
D’abord annoncé sous le nom « Forza Motorsport Kinect » et enfin sous son nom original, Forza Motorsport 4 est le digne successeur du troisième Forza, sorti il y’a déjà deux ans. Alors placé comme étant une référence du moment au niveau automobile, que doit espérer Forza 4 ? Mis en concurrence avec le mitigé selon les joueurs, Gran Turismo 5, depuis sa sortie l’hiver dernier, Forza 4 se doit de s’imposer sur le marché. Fort d’un gameplay qui lui est propre, le titre de Turn 10 s’en sort comme étant une excellente simulation. L’effet de vitesse est bien présent, la vue cockpit est bien modélisé et offre une sensation très agréable, réelle et immersive. La gestion du freinage, du braquage est également très bonne. Moins rigide que son concurrent, Forza se laisse facilement manœuvré même par les novices de la série, dont je fais partie. Rapidement, on s’habitue, on retire les aides peu à peu de trajectoire, de freinage, et on prend notre plaisir. Enfin ! La réalité de la course vous rattrape cependant vite. Bien qu’accessible, le jeu est là pour en découdre, et il le fait savoir. Un freinage mal dosé, un dépassement mal amorcé peut directement vous amener dans le fossé. Mais là encore, pas de panique, puisque Turn 10 a adapté un système de « rembobinage » qui était déjà disponible dans l’ancien opus. Vous ne serez pas donc dépaysé, loin de là. Le titre se base sur ses acquis et ce qui a fait sa force, il ne révolutionne cependant pas. L’IA, quand à lui, est agressif, assez performant dans son ensemble. Vous ne le distancerez que rarement, mais vous n’aurez pas non plus toutes les peines du monde à lui repasser devant. De plus, le niveau de l’IA est réglable selon vos envies, ce qui laisse donc une marge aux plus expérimentés de pouvoir se lancer pleinement dans la compétition ou aux joueurs plus soft que de s’amuser à un niveau moins élevé. Il a encore cependant quelques défauts à corrigé, comme une tendance à freiné alors que vous êtes derrière lui et vous amène à de lourds dégats.. A l’image de l’IA, votre bolide est également modifiable à souhait. Plus léger, plus rapide, meilleure tenue de route, tout est paramétrable et rends chacun de vos véhicules uniques. Quoi de plus normal pour une telle simulation, de toute façon ?
Au niveau de la réalisation graphique, le soft est vraiment d’une grande qualité. Rien à dire sur la qualité des véhicules, très bien modélisés, que ce soit en vue cockpit ou en vue extérieur. On découvre avec plaisirs toutes ces belles carrosseries dans notre garage, on les contemple, on les apprécie, on les admire. C’est vraiment très bien fait. Niveau décor, c’est plutôt bien modélisé dans son ensemble, et l’ambiance générée vous plonge vraiment dans des courses officielles. Les tracés des circuits subissent les modifications de vos traces de freinages, ce qui rajoute par exemple, un degré de réalisme accroît. Les effets de fumée lors des dérapages sont également des plus réussis. Turn 10 a maîtrisé son sujet, et cela se voit. La gestion des dégâts est également remarquable, allant alors de la petite rayure à la destruction du par choc. Le jeu prend toute sa dimension lorsque vous réalisez des clichés, de vos courses ou bien de vos fonds d’écrans lors des menus. Vous avez d’ailleurs plusieurs plans de captures, tels des pistes, des hangars, des plateaux TV. Tout est riche et varié, et rajoute un petit plus à voir vos bolides se fondre dans tout ces éléments. S’il ne semble pas avoir trop évolué sur le gameplay, Forza 4 semble avoir passé un cap graphique.
Concernant la durée de vie, celle-ci semble énorme. Un mode carrière, du jeu en ligne avec des courses par catégories, mixes ou sans limite de puissance, des mini jeux tels que du football ou le lièvre et la tortue, des défis, cinq cent voitures à découvrir, cinquante niveau de pilote et de constructeurs, alors qu’il y’a beaucoup de marques présente, un mode Club pour partager ses véhicules ou affronté d’autres groupes de joueurs dans le monde entier. Vous pouvez également tenté de vous séparer de vos véhicules en les mettant en vente en ligne, ce qui est une option sympathique, et qui renforce l’aspect communautaire. Des bonus en argent vous sont offerts lors de vos différentes connexions aux serveurs.
Au niveau bande son, la musique dans les menus est sobre, efficace, sans forcément être transcendante. Il en est pareil de celle une fois en course, généralement plus rythmé mais dispensable. Le bruit des moteurs est très bon, notamment tout ce qui concerne les moteurs Ferrari par exemple, où on sent bien le moteur rugir de plaisir à la moindre accélération ou passage de vitesse, ce pousse encore une fois, un peu plus, l’immersion.
Du côté des principaux défauts, je classerais le fait que, selon moi, Kinect est largement dispensable pour ce jeu alors qu’il aurait dût être un des principaux acteurs de son achat. Des défauts d’IA que j’ai également cité plus haut sont à notés. De plus, le jeu, dans son aspect gameplay, n’évolue pas énormément par rapport au troisième opus que j’ai pu testé, et ne rends donc pas forcément son achat indispensable, malgré son excellent contenu.
Graphisme : 17/20.
La modélisation des véhicules, intérieurs comme extérieurs, sont très bien modélisés. Les décors sont jolis, mais pas énormément poussés. C’est le seul regret que l’on puisse avoir à ce niveau, mais ce n’est qu’un détail tant le reste semble homogène et réussis.
Bande sonore : 16/20.
Les moteurs, bruits de collisions sont également de bonnes factures, dans la moyenne d’une grande simulation automobile. La musique dans les menus et même en courses sont sobres, mais
dispensable, elles ne resteront pas dans vos mémoires.
Gameplay : 18/20.
Bien qu’il ne soit pas d’une grande innovation, il n’en reste pas moins un des meilleurs. Accessible, mais aussi exigeant quand il le faut, il est cependant tâché par une IA en dents de scie. Ca sera pour la prochaine.
Durée de vie : 19/20.
Presque interminable, cinq cent véhicules à collectionner, en plus mode carrière dont il faudra une paire d’heures pour le terminé à 100%. Rajoutez à cela un multijoueur avec un contenu encore plus impressionnant, des DLC de prévus, vous pouvez vous dire que vous en aurez pour votre argent.
Note globale : 18/20.
Même si il représente plus une mise à jour que un nouveau jeu inédit, c e quatrième Forza est tout de même de haute volée, avec une réalisation magnifique, un gameplay efficace, et une durée de vie conséquente, celui-ci s’impose sans peine dans sa discipline et montre qu’un fossé s’est creusé avec son concurrent principal, Gran Turismo 5. Et si, finalement, « The Real Driving Simulator » était sur Xbox 360 ?
Note : Prenez en compte que la Note Globale est un total du ressenti que j'ai, et non issue d'une valeur arithmétique auquel j'aurais fais la moyenne cumulé des "sous notes."
Réalisé par Sparko15, le 23 Octobre 2011.
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