Dans la ville de Gotham, un justice rôde lorsque la nuit tombe. Passant de Bruce Wayne à chevalier noir, Batman va cette fois-ci devoir faire le ménage dans l’asile d’Arkham, cet asile à la périphérie de Gotham renfermant les plus dangereux psychopathes de la ville. Le joker à un plan, un projet mis en place depuis un long moment, et seul Batman pourra l’en empêcher.
Enormément adapté en jeu vidéo, Batman à toujours eu la caricature d’être un justicier masquer, très cliché et réservé aux jeunes enfants rêveurs. Mais lorsque l’annonce de Batman Arkham Asylum est tombé, les joueurs eurent soudainement une envie de voir un retour triomphant pour le chevalier noir, avec une aventure beaucoup plus noir, plus mature et un gameplay alternant prise en main rapide et efficace.
C’est donc dans cet état d’esprit que Batman Arkham Asylum vit le jour, les développeurs annonçant une histoire loin du héros combattant les méchants pour libérer la jeune fille prisonnière, et plus dans une optique de faire découvrir la triste facette de Gotham, la noirceur des criminels y habitant et le lourd passé de notre héro Batman. Pour pouvoir mettre à bien leur ambitieux projet, l’équipe de Rocksteady c’est avant tout chargé de mettre en place une trame principale très prenantes. Ainsi, le jeu vous met dans la peau du justicier chauve-souris, qui emmène le joker, attrapé avec facilité, dans l’asile d’Arkham. A peine amené, le joker exécute alors le plan qu’il avait depuis longtemps en tête en s’échappant grâce à l’aide d’Harley Quinn, que l’on rencontrera souvent dans le jeu, et en enfermant Batman dans l’asile avec les criminels les plus dangereux de Gotham. En choisissant de présenter le scénario de cette manière, les développeurs on réussi à inclure des criminels très connu de la saga Batman, comme Killer Croc, Ivy ou encore l’homme mystère, et vous serez donc confronté à de nombreux boss connu des comics ou même des films Batman.
Enormément de passages culte seront donc proposé au fil de l’aventure, rajoutant à chaque fois une grosse dose d’immersion et relançant de plus belle le scénario du jeu, on pense notamment au scènes que vous fera subir l’Epouvantail, mais il serait criminel de vous en dire plus.
Vous voila donc quelques dizaines de minutes de jeu plus tard parachuté dans la vaste île d’Arkham à remplir divers objectif qui dans l’ensemble reste très variés. Le premier constat que l’on peut faire en ce début de jeu si poignant, est de constater la carte s’offrant à nous. Loin d’un Gta-Like, chose normal, l’Île d’Arkham est très vaste, fourmille de recoin secret mais surtout, reste très varié, entre jardin botanique, pénitencier ou même grotte souterraine, le terrain de jeu reste très cohérent et surtout très fidèle à ce que l’on pouvait retrouver dans les comics. Batman sera donc chargé de stopper le Joker, qui libère tous les psychopathe ne rêvant que de tuer la chauve-souris, et devra aussi venir en aide au gardes qui seront complètement dépassé par les événements.
En avançant dans le jeu, on remarquera très vite que beaucoup d’objets sont à récupérer, et que beaucoup de mystère sont à résoudre. Il ne faudra ensuite pas longtemps pour entendre dans notre oreillette, utilisé afin que l’oracle nos informe sur la situation de l’asile, la voix de l’homme mystère qui aura soigneusement détourné le signal afin de pouvoir nous mettre à l’épreuve. En effet, celui-ci nous explique qu’il à caché énormément d’éléments dans l’Asile et qu’on est chargé de les retrouver. Optionnel mais prenant une place importante dans le jeu, c’est mystère peuvent se traduire sous forme de trophées à trouver, d’enregistrement audio de patient, comme le Joker, Killer croc ou même Harley Quinn, mais peuvent aussi se traduire sous forme d’énigme à résoudre, pour cette dernière, l’homme mystère nous citera une simple phrase et se sera ensuite à nous de trouver un endroit de l’île qui pourrait correspondre à cette phrase mystère, il nous restera à scanner l’élément de l’énigme et celle-ci sera résolue. Inutile de vous dire qu’au début du jeu, ces énigme semble impossible à résoudre, mais on trouvera au fil du jeu des cartes nous indiquant les emplacements de ces énigmes, le tout deviendra alors moins compliqué.
En plus de proposer une aventure pleine de rebondissements et être bourré de mystère, Batman Arkham Asylum possède une durée de vie très appréciable. Si vous décidez de foncer sur votre objectif en passant à côté de tout le travaille ayant été fait au delà de la trame principale, la durée de vie s’élèvera à environ 13 à 15 heures de jeu. Mais si vous décidez en revanche de résoudre les défis de l’homme mystère, de trouver les moindre recoins secrets de l’île, alors vous vous apercevrait que cette asile regorge de mystère, de vécu, vous comprendrait le passé noir d’Amadeus Arkham et la durée de vie se chiffrera alors entre 18 et 20 heures de jeu. Lorsque vous finirez l’aventure, vous pourrez ensuite vous jeter sur le mode défis mis à disposition. Comprenant environ une dizaine d’épreuves, ces défis consisteront soit à vous battre contre des ennemis dans le but de faire le meilleur score possible, soit de vous infiltrer en tuant tous vos ennemis sans vous faire repérer, car le gameplay comporte plusieurs manière d’aborder chaque situation.
Les phases de combat consisteront à bastonné les ennemis qui essayeront de joyeusement vous étriper. Vous devrez donc à la fois donner des coups, mais aussi faire attention lorsqu’un ennemi vous attaque, dans le dernier cas vous devrait soit esquiver l’attaque, soit faire un contre en appuyant sur Y au bon moment. Ce système de combat reste à la fois très facile d’accès, mais aussi très efficace permettant de rendre le fait de dérouiller du psychopathe à la pelle extrêmement jouissif.
Vient ensuite les phases d’infiltration, dans lesquels Batman devra sans se faire repérer, assommer tous les ennemis se trouvant dans une pièce. Pour ce faire, le chevalier noir devra utiliser sa « vision détection », utilisable à n’importe quel moment du jeu, afin de voir à travers les murs chaque ennemis, et avoir de nombreuses indications comme leur attitude ou encore savoir s’il sont armé. Vous pourrait également repérer les éléments permettant d’en finir avec vos ennemis, comme un mur peu épais permettant a Batman d’utiliser son gel explosif afin de le détruire sur la tronche d’un ennemi, ou encore de repérer des gargouilles sur lesquels Batman pourra grimper et observer la situation de haut. Ces phases d’infiltration se révèle au finale extrêmement bien fichu, vous permettant d’aborder différemment chaque situation dans le but de devenir un véritable fantôme au yeux de vos ennemis.
Au finale, Batman Arkham Asylum se révèle performant en tout point, une aventure bien ficelé et bourré de rebondissements, un gameplay instinctif permettant au joueurs occasionnel de réaliser de très beau combo et des phases d’infiltrations vraiment travaillé, permettant d’aborder chaque situation de façon différentes, en utilisant beaucoup d’éléments du décors pour parvenir à ses fins. Bien que l’on puisse reproché le fait que le nombre de combos réalisable est assez limité, la beauté, la réalisation et l’ambiance omniprésente nous fait très vite oublier ce petit défaut du jeu, pour nous plonger dans un monde rempli de mystères, d’action et de plaisir.
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