5 ans de développement, maintes fois repoussé. Les doutes on pris la place de l'enthousiasme. Qu'en est-il vraiment du cauchemard eveillé d'Alan Wake ? A une semaine de sa sortie, XboxPassion vous livre son aperçu.
être un écrivain célèbre n'est pas si facile. Le syndrôme de la page blanche, les gens qui vous reconnaissent à chaques coin de rue, les forces du mal qui vous poursuivent. Quoi de mieux que le cadre enchanteur de Bright Falls pour se détendre et évacuer la pression ? Malheureusement, des montagnes et des forets sont loin de suffire à éloigner les ténèbres. Heureusement, Alan Wake ne part jamais en vacance sans sa lampe torche.
"Les graphismes viennent en rajouter une couche avec une eau plus que sublime et une gestion MAGNIFIQUE de la lumière"
Et justement, c'est autours de cet élément banal qu'est axé le gameplay de ce thriller psychologique. Mais suffit-il vraiment de placer le joueur en pleine foret, de nuit, avec seulement une lampe pour tranformer un jeu en hit ??? C'est sans compter sur la maitrise de Remedy, génial créateur de Max Payne, ancien flic torturé pret à tout pour faire veangeance dans un New-York aussi froid et glacé que son âme, et leur sens de la mise en scène impliquant les émotions du joueur de A & Z. Et à ce niveau il s'agit bien d'émotion, les plans de caméra, les paysages, la musique, les personnages, tout est fait pour vous absorber, pour que vous preniez la place d'Alan, que vous partagiez son bonheur, mais aussi son mal-être et ses doutes. Niveau ambiance, on peux dire que le pari est d'ores et déjà gagné. Les graphismes viennent en rajouter une couche avec une eau plus que sublime et une gestion MAGNIFIQUE de la lumière. De jours, Bright falls est baignée par une lumière d'automme, apaisante, faisant ressortir les couleurs pastel des arbres et des fleurs. Mais de nuit, la brume envahie les vallées, la lumière de votre torche essaie tant bien que mal de fendre les ténèbres à grand coup d'effet visuel du plus bel effet. Mais quand est-il du gameplay ?
"De temps à autres le jeu vous invitera à ciblé la camèra sur un événement important"
Grande intérrogation également sur le gameplay, élément primordial dans un survival. Le jugement est sans appel ; c'est réactif ! Ouf de soulagement dans l'assistance, no-stress, notre Stephen king en herbe se manie très facilement, pique un (très court) sprint, passe au dessus des obstacles, esquive. Alan profite d'animation très réaliste et du minimum de touche au pad. LT vous sert à mettre en lumière les possédés pour détruire leur bouclier d'ombre avant de les tuer avec les rares munitions que vous trouverez. Il va sans dire que Alan est un écrivain et non pas un soldat tout droit sorti des Ghost ou de l'escouade Delta. L'esquive sera la meilleure solution à bien des reprises, et quand l'issue devient trop fatale, une fusée éclairante devrait vous aider à vous sortir des mauvaises passes. De temps à autre le jeu vous invitera, par l'intermédiaire d'un clique sur jostick gauche, de cibler la caméra sur un événement important. Encore une fois, tout est mis en place pour une immersion totale. L'interface est limpide, une boussole rudimentaire et une barre de vie autours suffise comme indication, tout comme une discrète information sur les munitions en haut à droite de l'écran.
Alors Alan Wake est-il la bombe tant attendue ? Il est encore trop tôt pour le confirmer, le test complet nous délivrera son verdict. Mais ce qui est sur, c'est que Alan et Bright Falls sont bien partis pour devenir incontournable pour tout amateur de jeu mélangeant art vidéoludique et horreur littéraire.
