Armé jusqu’au dent, Tequila est de retour pour tous casser. Accompagné de ses deux pistolets, il est prêt à tout faire pour arriver à ses fins, et c’est quelques centaines de truand qui vont l’en empêcher.
Beaucoup de fans de John Woo attendez ce jeu développer par Midway, qui à d’ailleurs été travailler par le roi du gunfight. Inspirer donc des long métrages du réalisateur, Stranglehold s’inspire en particulier du film A toute Epreuve (Hard Boiled) est reprend les lignes principales de celui-ci. A commencer par son acteur principale, Chow Yun-Fat qui à été modéliser à la perfection pour l’occasion. Quel plaisir de progresser dans des environnements en incarnant le grand Tequila dans toute sa splendeur. Le scénario est lui aussi inspirer du film mais en beaucoup plus abstrait et on constate au finale qu’il ne sert que d’excuse au déferlement de violence tout au long du jeu. Ainsi, on devra tout au long du jeu enquêter sur une affaire impliquant plusieurs bandes de trafiquant d’armes et remplir divers objectif afin de parvenir au bout du jeu. Entre détruire des tables de trafiquants, tuer tell homme de main ou survivre à une embuscade, les objectif proposer ne sont pas très passionnants et vous écarter du scénario ne vous prendra pas plus d’une ou deux heures de jeu.
Le gros point fort du jeu reste sans nul doute son gameplay très inspiré des long métrages de John Woo. Basé sur un système de combat très bourrin, le système de gunfight n’en est pas moins très riche et permet vraiment de prendre un plaisir de jeu intense tout en nous transportant dans une série de mouvements très classes. En effet, car notre inspecteur téméraire se prend au départ très bien en main, et en appuyant sur une touche celui-ci se met à faire des pirouettes dans tout les sens en tuant n’importe qui lui barre la route. La difficulté dans ce gameplay reste le fait qu’il faudra bien calculer chaque action faite afin de pouvoir se débarrasser d’un nombre conséquents d’ennemis à chaque figure. Car le système de point mis en place dans le jeu prend en compte un système d’étoiles à chaque figure réalisé. Si vous obtenez 5 étoiles (le maximum réalisable) vous marquerez plus de points qu’avec seulement deux étoiles, et le tout se ressentira à la fin de chaque niveau, lors de l’attribution d’une note global. Ce système nous pousse au finale à faire les actions les plus spectaculaire, et de les enchainer le plus vite possible afin de réaliser un maximum de points, le tout devient donc un véritable plaisir pour les yeux et nous immerge dans le monde malfamé de Stranglehold.
Un autre point fort fait de Stranglehold un jeu très jouissif, son moteur physique. Faisant jouer du flingue tout au long du jeu, il était normal que Tequila puisse détruire certains éléments du décor, mais quel surprise lorsque l’on constate que 90 % de chaque décors sont destructible. Vous aurez souvent pour mission de survivre pendant un certain temps dans une immense pièce comme un salon de thé, un musée de dinosaure ou encore un vieux marché, et c’est à ces moment là que vous vous rendrez compte que n’importe quel élément du décors et destructible, allant d’un simple sac de riz à un gigantesque squelette de dinosaure, et on se retrouve au finale avec un décor de fin qui ne ressemble plus du tout à ce qu’il était au départ tellement notre chère Tequila s’est amuser à utiliser une moyenne de vingt balle pour chaque ennemis.
Le reste de l’aspect graphique du jeu reste très correct, on se retrouve devant des animations très bien fichu et une fluidité A Toute Epreuve (hihi, jeu de mot). Malgré tout, les différentes textures ne sont pas très détailler mais l’ensemble reflète une ambiance très hongkongaise, avec un level design très inspirer.
La ou le jeu déçois légèrement, c’est au niveau de sa durée de vie. Le mode solo est en effet composé de 7 chapitres, qui vous prendront environ 1 heures chacun, tout dépendra de la difficulté que vous choisirez car le jeu peut très vite devenir vraiment difficile. Vous pourrez vous amuser à trouvez les nombreux oiseaux en papier qui vous permettront de gagner plus de points et donc plus d’argent pour ensuite s’offrir des bonus dans le bar du jeu, avec comme serveur, John Woo en personnes. Ces bonus se composent principalement de photo sur la conception des niveaux des personnages ou encore sous formes de vidéo montrant l’animation des personnages, la modélisation des décors et autres information pouvant intéresser les fans. Vous pourrez enfin débloquer de nouveaux personnages afin de pouvoir jouer en multi-joueurs, mais à l’heure ou j’écris ces lignes, le multijoueur du jeu et quasi désert et cette dernière possibilité ne vous sera donc guère utile.
Bien que l’on puisse pester sur certain défauts quelque fois récurrents, comme une caméra bancale ou encore une IA à la ramasse ne faisant que vous foncer dessus et tirant avec trop de précision à certain moment, Stranglehold et un jeu qui ravira les fans des long métrages de John Woo et les amateurs de bourrinage après une journée de travaille. Très bien réalisé, avec une ambiance à couper le souffle et un charme très charismatique, il est clairement le jeu ou le souci vient plus du fait de savoir quel et la manière la plus classe de tuer son ennemis que du fait de s’en débarrasser.
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