Dans le monde vidéoludique, j'ai toujours été étonné par la facilité qu'avaient les gens à créer des mouvements de foules amenant certains titres à des places qu'ils ne méritaient pas. Que ce soit en en faisant l'éloge sans raison, ou en les descendant totalement, sans plus de cohérence. Limbo, Battlefield, Crysis 2, Halo, et j'en passe des fraîches et des pas mûres. Du coup, j'ai un peu envie d'écrire au sujet de Bioshock.
Ingénieusement dirigé par Ken Levine, sous un design de Scott Sinclair avec les musiques de Garry Schyman, Bioshock est un de ses titres dont l'éloge dans la critique vidéoludique n'est pas passé inaperçue. D'abord sorti en 2007 sur Xbox 360 et PC pour n'arriver que plus tard sur PS3, le titre d'Irrational Games a réussi à faire parler de lui car c'est une oeuvre de qualité, intelligente, pas vraiment grand public et bien réalisée. On retrouve une direction artistique des plus compétentes, sous un air art-déco années 50, couplée à la bonne idée de la ville de Rapture.
Une ville que vous rencontrerez en vous écrasant au dessus de l'océan dans un avion de ligne. Une ville sous marine, dirigée par Andrew Ryan et régie d'une utopie particulière: à la sueur de votre front, cette ville peut aussi être votre. Si ça ne vous parait pas clair, jouez-y.
Jouez-y car Bioshock est un bon jeu qui, à l'aide d'une forte ambiance et de nombreuses réflexions philosophiques, vous transportera d'une manière assez rare dans le monde vidéoludique dans un univers qui se trouve être au final le point principal du jeu.
Car si nous passerons sous l'ingénieux mais mal optimisé gameplay et la linéarité du level design que possède Bioshock, on se rendra compte de la qualité de la narration du jeu et du charisme de ses protagonistes (chapeau bas aux doublages). On remarquera en effet très vite que nous ne sommes pas le personnage principal du jeu. Nous ne sommes en réalité qu'un visiteur. Un visiteur qui explorera les tréfonds d'une utopie à la dérive. Un visiteur qui... visitera.
- ... Mais mal optimisé
- Le twist final et la longueur sur la dernière partie
- La direction artistique
- Les personnages
- La bande son (mention aux doublages)
- Rapture
- Rapture
- Rapture
- Le gameplay ingénieux...